Pour cet exercice-là, j’étais un peu contrainte au niveau de temps, car je n'ai pu faire ma balade que pendant 20 minutes. Ce que je considérais à ce moment-là comme une désavantage au niveau du temps, est devenu rapidement un cadeau : Rapidement, je me suis rendu compte que beaucoup de possibilités se montraient, et je devais être plus réceptive pour accueillir toutes les impressions possibles dans peu de temps.

J’ai décidé de mettre en place un protocole ou j’enregistrais des sons d’ambiance avec un zoom autour de la cité Charles Hermite, plus précisément dans la rue Charles Hermite, celle qui entoure la cité, comme une ceinture protectrice. Ecouter plus attentivement, c’était tout…

Dans mes enregistrements j'ai été surprise de constater la diversité des sons dans une distance
Assez réduite, puis les dissonances, comme si tous ces sons se répondaient et faisaient vivre cette rue, bien qu’à ce moment de la journée elle ne promettait pas grande chose à mon avis, puisqu’elle était déserte au moment de démarrer ma balade… De loin, j’aperçois un groupe de 10 enfants au moins, revenant d’une activité surement, avec des adultes qui les accompagnaient… J’allume le zoom rapidement, et comme s’il s’agissait d’une vague de rires et des mots d’enfants, elle a envahi tout l’espace au moment de les croiser, puis ils sont repartis à la même vitesse avec laquelle ils sont apparus, plus loin les jeunes discutant dans a rue, tout est vivant, même les chants d’oiseaux à côté du parc… Au même temps le son, aussi dynamique, vivant, organique s’opposait complément avec mes découvertes visuelles, je m’intéresse aux ruines ou lieux abandonnés, qui laissent des traces… Et j’en ai trouvé pas mal… Pour mon retour j’ai eu la surprise de tomber sur une mélodie de l’école, étrangère à tout ça je suis resté devant, je ne me suis pas attardée et j’ai quitté la rue Charles Hermite, c’était très agréable et il faisait beau.